BASE DE DONNÉES
            • Blandine et les siens

            • Cinéaste(s) : Emmanuelle DE RIEDMATTEN
            • Date : 2004
            • Pays d'origine : Suisse
            • Durée : 00:52:00
            • Format : DV Cam
            • Coloration : Couleur
            • Son : Sonore
            • Langue initiale : Français
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            • Résumé
            • En 1994, Blandine-Pacifique a onze ans lorsque son père, sa mère et son frère, des Tutsis de Butaré, sont massacrés durant le génocide du Rwanda. Blandine est recueillie par Odette, une voisine Hutu qui, après quelques semaines, l’emmène dans son exil au Zaïre. En Suisse, Eugénie, une tante de Blandine, s’est résignée à faire le deuil d’une grande partie de sa famille, dont elle n’a plus de nouvelles depuis les événements. Dix mois plus tard, l’espoir renaît quand elle apprend que Blandine, la fille de son frère Joachim, est peut-être vivante. Eugénie et son époux Didier lancent des recherches tous azimuts et Blandine est localisée dans une famille d’accueil au Zaïre. Eugénie et Didier la font venir en Suisse et l’adoptent. Elle qui avait un grand frère a maintenant une petite sœur, Odile. Blandine croque dans la vie avant de sombrer, à l’adolescence, dans des envies de mort. Elle se bat, vacille, sombre, rebondit et choisit la vie.
              Le film accompagne Blandine dans la quête de sa propre histoire, en Suisse d’abord avec les siens d’aujourd’hui, puis avec Eugénie et Odile, au Rwanda, où elle retourne sur les lieux qui ont vu basculer sa vie d’enfant.

              Prix du Meilleur Film Suisse au Festival Visions du réel, Nyon 2004
              Prix Granarolo, Prix spécial du Prix Italia, Catane 2004

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              In 1994, Blandine-Pacifique is eleven when her father, her mother and her brother, Tutsis of Butaré, are slaughtered during the Rwanda Genocide. Blandine is took in by Odette, a Hutu neighbor who, after a few weeks, takes her in her exile in Zaïre. In Swizterland, Eugénie, one of Blandine's aunt, was resigned to mourn part of her family, from which she did not hear since the events. Ten months later, hope comes again when she hears that Blandine, the daughter of her brother Joachim, may be alive. Eugénie and her husband Didier adopt her. She now has a little sister, Odile. Blandine enjoys life until she fails into despair. She fights, falls, and finally chooses life.
              This film accompanies Blandine in her quest to understand her own story, in Switzerland with her people, then with Eugénie and Odile, in Rwanda, where she comes back.
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            • Biographie cinéaste
            • Emmanuelle DE RIEDMATTEN

              Après avoir acquis un diplôme d’infirmière puis un certificat universitaire d’ethnologie, Emmanuelle de Riedmatten travaille comme assistante de réalisation et de production sur des projets de longs métrages et des émissions de télévision, écrit des scénarios pour plusieurs téléfilms, travaille comme coscénariste pour des longs métrages de fiction. Un détour comme directrice de casting lui apprend à mieux connaître le monde des acteurs. Après plusieurs coréalisations, elle signe en 2000 son premier documentaire en solo, Les Visites de la lune qui aborde le sujet de la menstruation au travers des dits et des non-dits de générations de femmes. Elle enchaîne avec
              La Terre sans mal, documentaire sur la tentative de colonisation du Brésil par les français au XVIIème siècle. Puis c’est Blandine et les siens, récit d’une jeune rescapée du génocide au Rwanda. En 2006, avec Vivement samedi ! elle se lance seule avec une petite caméra et s’invite dans un immense parc public auprès des pique-niqueurs de toutes nationalités qui partagent le même soleil. Avec Pierre Landolt, du rêve à l’action naît l’envie de comprendre un personnage très fortuné, dont la vie est divisée entre l’administration de multinationales de l’agrochimie et des projets de développement durable au Brésil. Partir, rester accompagne deux migrants âgés qui veulent rentrer chez eux pour mourir. En 2011, Emmanuelle de Riedmatten rend hommage à l’une des fondatrices du Centre avec le film "Carole Roussopoulos, une femme à la caméra".

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