BASE DE DONNÉES
            • Ca bouge… à Mondoubleau

            • Cinéaste(s) : Carole ROUSSOPOULOS - Catherine VALABRÈGUE
            • Date : 1982
            • Pays d'origine : France
            • Durée : 00:17:22
            • Format : Umatic
            • Coloration : Couleur
            • Son : Sonore
            • Langue initiale : Français
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            • Résumé
            • À partir du travail de réflexion mené par des élèves de classe de 3e au C.E.S. de Mondoubleau sur les rôles féminins et masculins et l’égalité entre les sexes, un débat entre les élèves et leur professeur. Le débat évoque les stéréotypes dans les manuels scolaires d'apprentissage de la lecture, la répartition des tâches au sein des familles, le choix des métiers (peu avant existaient deux listes de métiers : liste rose pour les filles, bleue pour les garçons), la nécessité d'une éducation à la sexualité et la différence d'attitude des parents à l'égard des filles et des garçons. La chanson de France Gall "Résiste" rythme le montage.
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              Pupils in Year 9 at Mondoubleau High School discuss in depth female and male roles and gender equality.
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            • Biographie cinéaste
            • Carole ROUSSOPOULOS

              Née en 1945, Carole Roussopoulos passe son enfance à Sion, avant de partir étudier à Lausanne. En 1967, elle quitte la Suisse pour Paris, où elle rencontre son futur mari, Paul Roussopoulos, avec lequel elle fonde le collectif militant « Video Out ». En 1970, sur les conseils de son ami Jean Genet, elle investit dans la première caméra portative : la fameuse Portapak lancée par Sony, et réalise son premier film « Genet parle d’Angela Davis ». C’est le début d’une importante production de films. Militante féministe, Carole Roussopoulos filme les femmes en luttes : les prostituées de Lyon, les manifestations pour l’avortement, les débats autour du viol, etc. Elle est de tous les combats et accompagne les nouveaux mouvements sociaux qui émergent dans la foulée de Mai 68 : les LIP, le F.H.A.R., le droit des immigrés, etc. En 1982, elle fonde le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir avec Delphine Seyrig et Ioana Wieder, premier centre d’archives audiovisuelles féministe, et continue à tourner en vidéo. Toujours soucieuse de donner la parole aux opprimé-e-s et aux oublié-e-s, elle travaille sur des sujets tabous : viol conjugal, excision, handicap, exclusion.
              Elle meurt le 22 octobre 2009, laissant derrière elle une œuvre colossale de plus de cent films.

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