BASE DE DONNÉES
            • Clés de Mauzac (Les)

            • Cinéaste(s) : Carole ROUSSOPOULOS
            • Date : 1987
            • Pays d'origine : France
            • Durée : 00:24:35
            • Format : Umatic
            • Coloration : Couleur
            • Son : Sonore
            • Langue initiale : Français
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            • Résumé
            • Un nouveau Centre de détention, construit en 1985, a ouvert en 1986 à Mauzac (Dordogne). Sa capacité d’accueil est de 240 détenus. Près d'une ancienne poudrière de l'armée située entre Bergerac et Périgueux, elle-même transformée en camp de détention où ont été internés essentiellement des prisonniers politiques, sa conception et son fonctionnement sont novateurs. La peine est considérée comme ce qu'elle doit être : une privation de liberté, et pas une suite d'humiliations assorties de conditions de vie dégradantes. Les détenus peuvent travailler à l'extérieur, essentiellement dans l'agriculture, avoir des activités sportives ou intellectuelles, s'isoler dans leur cellule. ..

              Des détenus, des surveillants et les membres de la direction parlent du travail sur l’exploitation agricole et les chantiers extérieurs, de l’organisation de l’espace en unités d’habitation, de l’affectation par affinité des détenus qui, ayant la clef de leur cellule, circulent librement dans la journée. Les détenus qui ont l'expérience de Maisons d'arrêts témoignent de la différence des conditions de détention et se déclarent mieux préparés à retrouver une vie sociale à la sortie.

              On apprend aussi, de la bouche des responsables, que le coût de construction de ce type de lieu d'incarcération ... revient moins cher que celle de prisons traditionnelles...
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              A new prison at Mauzac (Dordogne), built in 1985, opens in 1986. It is designed for 240 prisoners. Its concept and modus operandi are inspired by the liberal tradition of the old Mauzac camp to which it is linked by a bridge.
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            • Biographie cinéaste
            • Carole ROUSSOPOULOS

              Née en 1945, Carole Roussopoulos passe son enfance à Sion, avant de partir étudier à Lausanne. En 1967, elle quitte la Suisse pour Paris, où elle rencontre son futur mari, Paul Roussopoulos, avec lequel elle fonde le collectif militant « Video Out ». En 1970, sur les conseils de son ami Jean Genet, elle investit dans la première caméra portative : la fameuse Portapak lancée par Sony, et réalise son premier film « Genet parle d’Angela Davis ». C’est le début d’une importante production de films. Militante féministe, Carole Roussopoulos filme les femmes en luttes : les prostituées de Lyon, les manifestations pour l’avortement, les débats autour du viol, etc. Elle est de tous les combats et accompagne les nouveaux mouvements sociaux qui émergent dans la foulée de Mai 68 : les LIP, le F.H.A.R., le droit des immigrés, etc. En 1982, elle fonde le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir avec Delphine Seyrig et Ioana Wieder, premier centre d’archives audiovisuelles féministe, et continue à tourner en vidéo. Toujours soucieuse de donner la parole aux opprimé-e-s et aux oublié-e-s, elle travaille sur des sujets tabous : viol conjugal, excision, handicap, exclusion.
              Elle meurt le 22 octobre 2009, laissant derrière elle une œuvre colossale de plus de cent films.

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