Jean-Paul Sartre (1905-1980) et Simone de Beauvoir (1908-1986), deux des penseurs les plus influents et controversés de notre époque, sont présentés dans ce document unique diffusé en 1967 et photographiés par lun des plus digne représentant de la cinématographie canadienne : Michel Brault.
Sartre aborde diverses questions : son intervention et son engagement dans la guerre du Viêtnam, lobjet et le mandat du tribunal Bertrand Russell sur les crimes de guerre, quil préside, ses réactions aux nombreuses critiques et son refus du prix Nobel de littérature.
Simone de Beauvoir répond aux questions avec franchise. La condition féminine la préoccupe toujours. Elle évoque la régression du mouvement de lémancipation des femmes, notamment en France.
Sa vision de la vie est optimiste, mais son sens du réalisme devant le désespoir est dune lucidité désarmante.
Sans pudeur, sans trop de résistance, ils acceptent pour la première fois que lon pénètre dans lintimité de leur univers en nous présentant les lieux où ils ont habités, leurs habitudes de travail, leurs réflexions, la nature (quoi que très discrètement) de leur relation. Simone de Beauvoir confie modestement quils ont accepté dêtre filmés pour ceux et celles qui ont aimé leurs uvres et pour les autres qui les liront plus tard.
(source Radio Canada)
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Jean-Paul Sartre (1905-1980) and Simone de Beauvoir (1908-1986), two of the most influential and controversial thinkers of our time, are presented in this unique documentary originally broadcast in 1967 and
photographed by Michel Brault, one of Canadas most distinguished documentary cameramen and filmmakers.
Jean-Paul Sartre addresses a variety of topics: his opposition to the Vietnam War, the purpose and mandate of
the Bertrand Russell war crime tribunal he chaired, his reaction to extensive criticism, and his refusal of the
Nobel Prize for literature.
Simone de Beauvoir responds straightforwardly to questions. She talks about her ongoing commitment to
womens liberation and about the decline of the movement, particularly in France. Her vision of life is optimistic,
but her realism in the face of despair is disarmingly lucid.
For the first time, the two allow a candid glimpse into their private lives. They show us the places theyve lived,
reveal their thoughts and work habits, and discuss, albeit discreetly, the nature of their relationship. Simone de
Beauvoir modestly confides that they agreed to be filmed for all those who have enjoyed their works and all
those who will one day read them. (Radio Canada)