BASE DE DONNÉES
            • Hommes invisibles (Les)

            • Cinéaste(s) : Carole ROUSSOPOULOS
            • Date : 1993
            • Pays d'origine : France
            • Durée : 00:33:55
            • Format : Bétacam SP
            • Coloration : Couleur
            • Son : Sonore
            • Langue initiale : Français
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            • Résumé
            • Vagabonds, clochards, sans domiciles fixes, sans abri ... Ils sont nombreux à vivre dans l’errance, en marge des dispositifs d’accueil et de soins. Le CHAPSA (Centre d’Hébergement et d’Accueil pour les Sans Abri) de l’hôpital de Nanterre est le premier centre dans la Fonction Publique, en milieu hospitalier, à proposer un service d’accueil et de soins aux plus démunis.

              Vagrants, tramps, down and outs, homeless people... There are many people living a wandering life, on the fringe of care services. The CHAPSA (Shelter and Care Centre for the Homeless) at Nanterre hospital is the first state run centre, within a hospital, to provide shelter and medical care to those most in need.
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            • Biographie cinéaste
            • Carole ROUSSOPOULOS

              Née en 1945, Carole Roussopoulos passe son enfance à Sion, avant de partir étudier à Lausanne. En 1967, elle quitte la Suisse pour Paris, où elle rencontre son futur mari, Paul Roussopoulos, avec lequel elle fonde le collectif militant « Video Out ». En 1970, sur les conseils de son ami Jean Genet, elle investit dans la première caméra portative : la fameuse Portapak lancée par Sony, et réalise son premier film « Genet parle d’Angela Davis ». C’est le début d’une importante production de films. Militante féministe, Carole Roussopoulos filme les femmes en luttes : les prostituées de Lyon, les manifestations pour l’avortement, les débats autour du viol, etc. Elle est de tous les combats et accompagne les nouveaux mouvements sociaux qui émergent dans la foulée de Mai 68 : les LIP, le F.H.A.R., le droit des immigrés, etc. En 1982, elle fonde le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir avec Delphine Seyrig et Ioana Wieder, premier centre d’archives audiovisuelles féministe, et continue à tourner en vidéo. Toujours soucieuse de donner la parole aux opprimé-e-s et aux oublié-e-s, elle travaille sur des sujets tabous : viol conjugal, excision, handicap, exclusion.
              Elle meurt le 22 octobre 2009, laissant derrière elle une œuvre colossale de plus de cent films.

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