BASE DE DONNÉES
            • Il faut parler

              Portrait de Ruth Fayon

            • Cinéaste(s) : Carole ROUSSOPOULOS - Rina NISSIM
            • Date : 2003
            • Pays d'origine : Suisse
            • Durée : 00:28:55
            • Format : Bétacam SP
            • Coloration : NB et Couleur
            • Son : Sonore
            • Langue initiale : Français
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            • Résumé
            • C’est sur l’insistance d’un enseignant que Ruth Fayon, déportée par le régime nazi pendant la Deuxième guerre mondiale, accepte, après trente ans de silence, de se confronter à l’indicible. Dans ce témoignage bouleversant, Primo Levi se joint à Ruth Fayon grâce aux images d’archives.
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              Ruth Fayon, who was deported by the Nazi during the Second World War, is persuaded by a teacher to confront the unspeakable after thirty years of silence. During this overwhelming testimony Primo Levi joins Ruth Fayon thanks to archival images.
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            • Biographie cinéaste
            • Carole ROUSSOPOULOS

              Née en 1945, Carole Roussopoulos passe son enfance à Sion, avant de partir étudier à Lausanne. En 1967, elle quitte la Suisse pour Paris, où elle rencontre son futur mari, Paul Roussopoulos, avec lequel elle fonde le collectif militant « Video Out ». En 1970, sur les conseils de son ami Jean Genet, elle investit dans la première caméra portative : la fameuse Portapak lancée par Sony, et réalise son premier film « Genet parle d’Angela Davis ». C’est le début d’une importante production de films. Militante féministe, Carole Roussopoulos filme les femmes en luttes : les prostituées de Lyon, les manifestations pour l’avortement, les débats autour du viol, etc. Elle est de tous les combats et accompagne les nouveaux mouvements sociaux qui émergent dans la foulée de Mai 68 : les LIP, le F.H.A.R., le droit des immigrés, etc. En 1982, elle fonde le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir avec Delphine Seyrig et Ioana Wieder, premier centre d’archives audiovisuelles féministe, et continue à tourner en vidéo. Toujours soucieuse de donner la parole aux opprimé-e-s et aux oublié-e-s, elle travaille sur des sujets tabous : viol conjugal, excision, handicap, exclusion.
              Elle meurt le 22 octobre 2009, laissant derrière elle une œuvre colossale de plus de cent films.

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