BASE DE DONNÉES
            • Jacqueline et Marcel - LIP VI

            • Cinéaste(s) : Carole ROUSSOPOULOS
            • Date : 1976
            • Pays d'origine : France
            • Durée : 00:30:20
            • Format : Umatic
            • Coloration : Noir & Blanc
            • Son : Sonore
            • Langue initiale : Français
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            • Résumé
            • Un couple d'ouvriers chez Lip : elle est O.S., lui est chef de chaîne. Ils abordent les problèmes de la situation faite aux femmes, des conditions de travail, de la démocratie interne dans le syndicat. Charles Piaget ( militant syndicaliste très actif lors du conflit social Lip en 1970 et figure emblématique du mouvement autogestionnaire français ) donne son point de vue, lors d'une projection collective à l'usine, sur les propos enregistrés de Jacqueline et Marcel.

              Cette vidéo fait partie d’une série ("Monique - LIP I", "La Marche de Besançon - LIP II", "Christiane et Monique - LIP V") tournée par la réalisatrice avec son groupe Video Out pendant tout le conflit et mettant en avant notamment le rôle des femmes dans une usine en lutte. La grève des Lip est restée fameuse dans l'histoire sociale des années 1970 comme une expérience d’autogestion avec pour slogan « On produit, on vend, on se paie. ». La grève des usines Lip a remis en question le principe de la propriété des instruments de production. La lutte sera le révélateur de la bataille que les femmes doivent mener pour obtenir une place dans le milieu syndical et politique.
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              A couple working at Lip: she is a semi-skilled worker, he is head of production line. They discuss the problems regarding the women's situation, their working conditions, and internal democracy within the union. Charles Piaget gives his point of view, at a screening organised at the factory, about what Jacqueline and Marcel have said.
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            • Biographie cinéaste
            • Carole ROUSSOPOULOS

              Née en 1945, Carole Roussopoulos passe son enfance à Sion, avant de partir étudier à Lausanne. En 1967, elle quitte la Suisse pour Paris, où elle rencontre son futur mari, Paul Roussopoulos, avec lequel elle fonde le collectif militant « Video Out ». En 1970, sur les conseils de son ami Jean Genet, elle investit dans la première caméra portative : la fameuse Portapak lancée par Sony, et réalise son premier film « Genet parle d’Angela Davis ». C’est le début d’une importante production de films. Militante féministe, Carole Roussopoulos filme les femmes en luttes : les prostituées de Lyon, les manifestations pour l’avortement, les débats autour du viol, etc. Elle est de tous les combats et accompagne les nouveaux mouvements sociaux qui émergent dans la foulée de Mai 68 : les LIP, le F.H.A.R., le droit des immigrés, etc. En 1982, elle fonde le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir avec Delphine Seyrig et Ioana Wieder, premier centre d’archives audiovisuelles féministe, et continue à tourner en vidéo. Toujours soucieuse de donner la parole aux opprimé-e-s et aux oublié-e-s, elle travaille sur des sujets tabous : viol conjugal, excision, handicap, exclusion.
              Elle meurt le 22 octobre 2009, laissant derrière elle une œuvre colossale de plus de cent films.

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