BASE DE DONNÉES
            • Madame Yvette Roudy : voyage à Besançon

            • Cinéaste(s) : Carole ROUSSOPOULOS - Anne FAISANDIER - Meryem LAGARDE -
            • Date : 1984
            • Pays d'origine : France
            • Durée : 00:20:12
            • Format : Umatic
            • Coloration : Couleur
            • Son : Sonore
            • Langue initiale : Français
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            • Résumé
            • 28 juin 1984. Une journée d’Yvette Roudy, Ministre des Droits de la femme. Elle se rend en Franche-Comté. On parlera surtout de la formation professionnelle des femmes. Depuis la loi du 13 Juillet 1983 sur l’égalité professionnelle, Yvette Roudy a tenu à se rendre dans toutes les régions. Il s’agit pour elle de vérifier et d’accélérer la mise en œuvre de la politique de la femme impulsée par son ministère.
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              28 June 1984. A day in the life of Yvette Roudy, Minister for the Women Rights. She goes to Franche-Comté. We mostly will heard of professional formation for women. Since the 1983 law about professional equality, Yvette Roudy insists on going in all these regions. She wants to check if her politic is well taken into account and wishes to accelerate this process.
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            • Biographie cinéaste
            • Carole ROUSSOPOULOS

              Née en 1945, Carole Roussopoulos passe son enfance à Sion, avant de partir étudier à Lausanne. En 1967, elle quitte la Suisse pour Paris, où elle rencontre son futur mari, Paul Roussopoulos, avec lequel elle fonde le collectif militant « Video Out ». En 1970, sur les conseils de son ami Jean Genet, elle investit dans la première caméra portative : la fameuse Portapak lancée par Sony, et réalise son premier film « Genet parle d’Angela Davis ». C’est le début d’une importante production de films. Militante féministe, Carole Roussopoulos filme les femmes en luttes : les prostituées de Lyon, les manifestations pour l’avortement, les débats autour du viol, etc. Elle est de tous les combats et accompagne les nouveaux mouvements sociaux qui émergent dans la foulée de Mai 68 : les LIP, le F.H.A.R., le droit des immigrés, etc. En 1982, elle fonde le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir avec Delphine Seyrig et Ioana Wieder, premier centre d’archives audiovisuelles féministe, et continue à tourner en vidéo. Toujours soucieuse de donner la parole aux opprimé-e-s et aux oublié-e-s, elle travaille sur des sujets tabous : viol conjugal, excision, handicap, exclusion.
              Elle meurt le 22 octobre 2009, laissant derrière elle une œuvre colossale de plus de cent films.

              Anne FAISANDIER

              Après des études théoriques et pratiques de cinéma, Anne Faisandier passe le CAPES d’histoire-géographie en 1975. Entre 1980 et 1987 elle devient chargée de cours en vidéo à l’Université Paris III puis Paris VII. Parallèlement à cela, elle devient responsable de la vidéo au Centre audiovisuel Simone de Beauvoir entre 1985 et 1987, centre pour lequel elle réalise des reportages. Entre 1987 et 1997, elle déménage à Lorme en Bourgogne où elle enseigne l’histoire et la géographie. Après dix années de professorat, Anne Faisandier s’occupe de différentes activités culturelles dans la Nièvre : organisation des concerts de la Cour Denis, animation d’un café-cinéma ou encore projections de documentaires.
              Si elle a été preneuse de son ou encore cadreuse, c’est bien en tant que réalisatrice qu’Anne Faisandier se fait connaître. En 1977, elle tourne son premier film « Nombrelles », une interrogation sur la maternité. Plus récemment, elle a réalisé en 2007 « Papillon » qui suit la transformation physique de Philippe en Sylvie pendant un an et demi. Depuis quelques années elle vit sa vie de « Madame Caméra » comme elle aime à le dire, écoutant, filmant et dévoilant les gens.

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