BASE DE DONNÉES
            • Mon enfant, ma soeur, songe à la douleur
            • Mon enfant, ma soeur, songe à la douleur

            • Cinéaste(s) : Violaine DE VILLERS
            • Date : 2005
            • Pays d'origine : Belgique
            • Durée : 00:52:00
            • Format : Bétacam SP
            • Coloration : Couleur
            • Son : Sonore
            • Langue initiale : Français
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            • Résumé
            • Khadia Diallo,sénégalaise, vit en Belgique depuis 15 ans ; elle raconte son histoire, une vie de femme mutilée sexuellement. La prise de conscience de cette difficulté de vie sur le plan de la santé psychologique et physique a déclenché une forme de révolte face à cette pratique traditionnelle. Khadia a pris son avenir en main et a trouvé la force de s'investir dans différentes actions pour aider ses sœurs et surtout prévenir les risques de mutilation chez les petites filles.Elle a fondé à Bruxelles le GAMS ( Groupement pour l'Abolition des Mutilations Sexuelles féminines ). Le film donne aussi la parole à d'autres femmes et filles mutilées.

              « Parce que je crois que l’évolution des mentalités et des traditions sont une nécessité universelle et que le respect de l’intégrité physique des personnes sont un enjeu fondamental dans la lutte pour l’égalité des hommes et des femmes, j’ai voulu faire ce film. Et témoigner du courage de ces femmes à parler, à exprimer ce qu’elles endurent tous les jours afin que les générations à venir ne subissent plus des pratiques de mutilations. »Violaine de Villers
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              'I wanted to make this film because I think that the evolution of mentalities and traditions is a universal necessity and that the respect for the individual's physical integrity is a key challenge in the fight for gender equality. I wanted to show the courage of these women who tell their daily suffering, and in a way try and prevent generations to come from being subject to this kind of mutilation again.'
              Khadia Diallo is a Senegalese woman who emigrated to Belgium. In her country she suffered the most serious sexual mutilation, i.e infibulation. She discovered in Belgium that these mutilations did not have anything to do with Islam, that they were an attack to women's physical integrity, dignity, right to happiness and pleasure. She founded the GAMS (Gathering for the Abolition of Female Sexual Mutilations) in Brussels.
              The film presents us Khadia and other mutilated young girls and women: her daughter who was excised in Senegal in her absence, a young woman from the Ivory Coast who explains the role of those practices in the submission of women, a young traumatized girl who can not chase away the image of the "lady" who wounded her. Exchanges between African and Belgian women - doctor, psychologist, social assistant- linked to the GAMS, enable us to understand the concrete meaning of these mutilations, their tragic consequences, and the answers one can try and bring.
              These African women and a man who lost his 17 years old daughter and who thinks she was victim of excision, tell their revolt and determination, but also help us understand why, in their native country, it is still so difficult to fight against those practices.
              Khadia's daughter says: "I have a little boy now, but the day I have a girl I swear no one will touch her".
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            • Biographie cinéaste
            • Violaine DE VILLERS

              Née à Bruxelles en 1947, Violaine de Villers suit les candidatures de Philosophie à l'Université de Louvain. Elle interrompt ses études universitaires dans l'effervescence des événements de mai 1968, et les reprend quinze ans plus tard (Master en Politique économique et sociale). Après Etudes de l'Image de l'Afrique à la télévision un volumineux ouvrage commandé par la F.A.O., elle réalise son premier film, Pour les pays chauds, portant sur la coopération en Afrique.
              Après La fadeur sublime... de Marguerite Duras, et puis deux courts métrages en vidéo, Place de Londres et L'Ombre des couleurs, Violaine de Villers réalise plusieurs longs métrages à portée politique. Ce sera Monsieur S. et Madame V. sur le génocide juif avec Jean Marc Turine, puis Rwanda, paroles contre l'oubli sur le génocide rwandais, Mon enfant, ma sœur, songe à la douleur sur la lutte contre l’excision, Le Vent de Mogador sur les Juifs et Musulmans au Maroc. Elle obtient de nombreux prix internationaux, notamment pour son film Mizike Mama, un film musical sur le métissage culturel belgo-congolais.
              Depuis 2000, Violaine de Villers consacre presque exclusivement ses films à l’expression artistique. On citera Ô Couleurs (sur le peintre Thierry de Villers), Filigrane, La Conjuration des couleurs, Pierres qui roulent avec le peintre Bernard Villers. En 2007, elle réalise trois films pour le livre multimédia L’Expérience de la couleur : Parlons couleur avec le Professeur Félix D’Haeseleer, Mirage avec le peintre Roland Jadinon, La Conjuration des couleurs avec le peintre Bernard Villers.
              Aujourd’hui, elle présente deux films consacrés au travail du sculpteur Marianne Berenhaut : Poupées-Poubelles et Les Familles de Marianne Berenhaut.
              Par ailleurs, elle écrit et réalise depuis 2001 des fictions et des documentaires pour la radio.

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