BASE DE DONNÉES
            • Septembre noir. Munich 1972

            • Cinéaste(s) : Carole ROUSSOPOULOS - Paul ROUSSOPOULOS
            • Date : 1972
            • Pays d'origine : France
            • Durée : 00:12:39
            • Format : 1/2 Pouce
            • Coloration : Noir & Blanc
            • Son : Sonore
            • Langue initiale : Français
            • +-
            • Résumé
            • En septembre 1972, un commando palestinien du nom de Septembre Noir prend en otage la délégation israélienne aux jeux olympiques de Munich. Ce film, qui dénonce l’hypocrisie de cette illusoire « paix olympique », est un montage d’images de la télévision officielle et d’images tournées dans les camps de réfugiés palestiniens de Jordanie en septembre 1971 (Septembre Noir), en pleine répression des populations palestiniennes par les armées du roi Hussein.
              --------------------------
              September 1972. A palestinian commando, called Black September, takes hostage the israeli delegation in the Munich Olympics. This movie, who denounces the hypocrisie of the so-called olympic peace, mixes archive footage from the official television and images shot in refugee camps in Jordan in September 1971, during the repression by the King Hussein's army.
            • +-
            • Biographie cinéaste
            • Carole ROUSSOPOULOS

              Née en 1945, Carole Roussopoulos passe son enfance à Sion, avant de partir étudier à Lausanne. En 1967, elle quitte la Suisse pour Paris, où elle rencontre son futur mari, Paul Roussopoulos, avec lequel elle fonde le collectif militant « Video Out ». En 1970, sur les conseils de son ami Jean Genet, elle investit dans la première caméra portative : la fameuse Portapak lancée par Sony, et réalise son premier film « Genet parle d’Angela Davis ». C’est le début d’une importante production de films. Militante féministe, Carole Roussopoulos filme les femmes en luttes : les prostituées de Lyon, les manifestations pour l’avortement, les débats autour du viol, etc. Elle est de tous les combats et accompagne les nouveaux mouvements sociaux qui émergent dans la foulée de Mai 68 : les LIP, le F.H.A.R., le droit des immigrés, etc. En 1982, elle fonde le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir avec Delphine Seyrig et Ioana Wieder, premier centre d’archives audiovisuelles féministe, et continue à tourner en vidéo. Toujours soucieuse de donner la parole aux opprimé-e-s et aux oublié-e-s, elle travaille sur des sujets tabous : viol conjugal, excision, handicap, exclusion.
              Elle meurt le 22 octobre 2009, laissant derrière elle une œuvre colossale de plus de cent films.

    Aide à la recherche

    Pour toute demande de devis, achat de droits, location, n'hésitez pas à contacter
    doc@centre-simone-de-beauvoir.com

    Powered by diasite
    Designed by diateam