BASE DE DONNÉES
            • Murmures, une histoire de femmes coréennes

            • Cinéaste(s) : Young-Joo BYUN
            • Date : 1995
            • Pays d'origine : Corée du Sud
            • Durée : 01:38:00
            • Format : Film super 16
            • Coloration : Couleur
            • Son : Sonore
            • Langue initiale : Coréen
            • +-
            • Résumé
            • Au cours de la Seconde Guerre mondiale, des centaines de milliers de jeunes filles, dont un certain nombre de Coréennes, ont été contraintes à se prostituer dans les bordels militaires japonais. Les preuves de cet esclavagisme sexuel planifié par l’Etat Japonais, ont été, pour beaucoup, détruites et les archives occultées. Un pan douloureux de l’histoire coréano-japonaise menaçait ainsi de sombrer dans l’oubli le plus complet. Cependant, en août 1991, encouragée par les recherches et le volontarisme d’associations féministes sud-coréennes, blessée par le négationnisme ambiant, Kim Hak-Soon déclarait à la télévision qu’elle avait été utilisée comme "femme de réconfort" pour l’armée japonaise. Depuis, une poignée d’autres "survivantes" de ce drame, âgées de 75 à 85 ans, ont osé s’exprimer et demander justice.

              Le film "Murmures" s’ouvre sur la centième manifestation de ces "femmes de réconfort", à Séoul, devant l’ambassade du Japon. Là, quelques anciennes victimes et des militants tentent de faire valoir leur cause. La réalisatrice Byun Young-Joo s’attache plus particulièrement à écouter et regarder vivre six "grand-mères", six survivantes, engagées dans cette lutte entre honte et colère, espoir et détresse. A leurs murmures s’ajoutent les paroles de trois autres rescapées coréennes, abandonnées par l’armée japonaise, en Chine, au moment de la débâcle…

              Dans ce documentaire, il n’y a pas, comme le dit Byun Young-Joo, "de déchaînement passionnel sur la situation des 'femmes de réconfort'" mais une grande tendresse pour ces grands-mères qui, se sachant proches de la mort, ne veulent pas sombrer dans l’oubli, et refusent dans un ultime combat d’être à nouveau niées.

              Le 4 décembre 2001, le tribunal civil international de femmes a prononcé à La Haye l'arrêt final de responsabilité de l'Etat Japonais, fondé sur le droit international en vigueur à l'époque.
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              During the occupation of Korea by the Japanese army, many women became prostitute by force. This sexual slavery was planned by the State, and kept a secret for many years. Though the archives were destroyed, some women have found the strength to testify. They do not want to be forgotten, and find support in their families.

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