BASE DE DONNÉES
            • Travailleuses de la mer (Les)

            • Cinéaste(s) : Carole ROUSSOPOULOS
            • Date : 1985
            • Pays d'origine : France
            • Durée : 00:25:33
            • Format : Umatic
            • Coloration : Couleur
            • Son : Sonore
            • Langue initiale : Français
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            • Résumé
            • Le documentaire présente les conditions de vie et de travail de deux catégories de femmes employées au port de pêche de Lorient, en Bretagne. Près de 800 femmes y travaillent dans des conditions quasiment inchangées depuis 50 ans. Dans le froid, l’humidité, la glace, debout, portant de lourdes charges. De nuit, les trieuses de poisson ; de jour, les fileteuses (employées de marée et de la transformation).
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              The documentary shows the living and working conditions of two categories of women working in the fishing port of Lorient in Brittany. Close on 800 women work there in conditions that have barely changed in 50 years. They are on their feet all the time, carrying heavy loads and working with ice in the cold and the damp. At night, women sort the fish, by day others filet the fish (tidal and processing workers)
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            • Biographie cinéaste
            • Carole ROUSSOPOULOS

              Née en 1945, Carole Roussopoulos passe son enfance à Sion, avant de partir étudier à Lausanne. En 1967, elle quitte la Suisse pour Paris, où elle rencontre son futur mari, Paul Roussopoulos, avec lequel elle fonde le collectif militant « Video Out ». En 1970, sur les conseils de son ami Jean Genet, elle investit dans la première caméra portative : la fameuse Portapak lancée par Sony, et réalise son premier film « Genet parle d’Angela Davis ». C’est le début d’une importante production de films. Militante féministe, Carole Roussopoulos filme les femmes en luttes : les prostituées de Lyon, les manifestations pour l’avortement, les débats autour du viol, etc. Elle est de tous les combats et accompagne les nouveaux mouvements sociaux qui émergent dans la foulée de Mai 68 : les LIP, le F.H.A.R., le droit des immigrés, etc. En 1982, elle fonde le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir avec Delphine Seyrig et Ioana Wieder, premier centre d’archives audiovisuelles féministe, et continue à tourner en vidéo. Toujours soucieuse de donner la parole aux opprimé-e-s et aux oublié-e-s, elle travaille sur des sujets tabous : viol conjugal, excision, handicap, exclusion.
              Elle meurt le 22 octobre 2009, laissant derrière elle une œuvre colossale de plus de cent films.

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