BASE DE DONNÉES
            • Pionnières et dictionnaires du cinéma - 1900-1960

            • Cinéaste(s) : Carole ROUSSOPOULOS - Ioana WIEDER - Nicole FERNANDEZ FERRER -
            • Date : 1984
            • Pays d'origine : France
            • Durée : 00:07:21
            • Format : Umatic
            • Coloration : Couleur
            • Son : Sonore
            • Langue initiale : Français
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            • Résumé
            • Carole Roussopoulos réalise ce documentaire sur les réalisatrices de cinéma de 1900 à 1960, réalisé à l’aide de photos d’archives et de citations tirées des dictionnaires de cinéma suivants : Dictionnaire du cinéma de Jean Talard, éditions Robert Laffont et Dictionnaire des cinéastes de Georges Sadoul, Éditions du Seuil.
              Les cinéastes citées sont :
              - Dorothy Arzner, américaine
              - Jacqueline Audry, française
              - Murielle Banks, anglaise
              - Ester Choub, ukrainienne
              - Germaine Dulac, française
              - Marion Frances, américaine
              - Alice Guy Blaché, française
              - Théa von Harbou, allemande
              - Ida Lupino, anglaise
              - Elvira Notari, italienne
              - Lotte Reiniger, allemande
              - Leni Riefenstahl, allemande
              - Schlesinger (Leontine Sagan), allemande
              - Agnès Varda, française
              - Nicole Vedrès, française
              - Margot Benaceraf, vénézuélienne
              - Valentina et Zinaïda Broumerg, sovietique
              - Wanda Jakubowska, polonaise
              - Ruth Orkin, américaine
              - Olga Preobrajiuska, sovietique
              - Wendy Toye, anglaise
              - Hermina Tyrlova, tchécoslovaque
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              Documentary about women screen directors from 1900 to 1960, produced with the support of archival photographs and quotations selected from the following dictionaries of the cinema: Dictionnaire du cinéma by Jean Talard, published by Robert Laffont and
              Dictionnaire des cinéastes by Georges Sadoul, published by Seuil.
              Women screen directors :
              - Dorothy Arzner, american
              - Jacqueline Audry, french
              - Murielle Banks, english
              - Ester Choub, ukrainian
              - Germaine Dulac, french
              - Marion Frances, american
              - Alice Guy Blaché, french
              - Théa von Harbou, german
              - Ida Lupino, english
              - Elvira Notari, italian
              - Lotte Reiniger, german
              - Leni Riefenstahl, german
              - Schlesinger (Leontine Sagan), german
              - Agnès Varda, french
              - Nicole Vedrès, french
              - Margot Benaceraf, venezuelan
              - Valentina et Zinaïda Broumerg, soviet
              - Wanda Jakubowska, polish
              - Ruth Orkin, american
              - Olga Preobrajiuska, soviet
              - Wendy Toye, english
              - Hermina Tyrlova, czechoslovak
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              Carole Roussopoulos uses pictures and quotes from Movie Dictionaries in this tribute to women filmmakers from 1900 to 1960.
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            • Biographie cinéaste
            • Carole ROUSSOPOULOS

              Née en 1945, Carole Roussopoulos passe son enfance à Sion, avant de partir étudier à Lausanne. En 1967, elle quitte la Suisse pour Paris, où elle rencontre son futur mari, Paul Roussopoulos, avec lequel elle fonde le collectif militant « Video Out ». En 1970, sur les conseils de son ami Jean Genet, elle investit dans la première caméra portative : la fameuse Portapak lancée par Sony, et réalise son premier film « Genet parle d’Angela Davis ». C’est le début d’une importante production de films. Militante féministe, Carole Roussopoulos filme les femmes en action dans ces années de luttes : les prostituées de Lyon, les manifestations pour l’avortement, les débats autour du viol, etc. Elle est de tous les combats et accompagne les nouveaux mouvements sociaux qui émergent dans la foulée de Mai 68 : les LIP, le F.H.A.R., le droit des immigrés, etc. En 1982, elle fonde le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir avec Delphine Seyrig et Ioana Wieder, premier centre d’archives audiovisuelles féministe, mais n’abandonne pas pour autant la vidéo. Toujours soucieuse de donner la parole aux opprimé-e-s et aux oublié-e-s, elle défriche des sujets jusqu’alors ignorés : viol conjugal, excision, handicap, exclusion.
              Elle meurt le 22 octobre 2009, laissant derrière elle une œuvre colossale de plus de cent films.

              Ioana WIEDER

              Traductrice et réalisatrice, Ioana Wieder naît à Bucarest avant de migrer en Palestine, au Liban (ou elle rencontre Delphine Seyrig à l’âge de sept ans), puis en France où elle est naturalisé en 1957. Par la suite, elle déménage aux Etats-Unis, s’engage au sein du mouvement « Free Speech » et découvre « The feminine Mystique » de Betty Friedman. De retour en France en 1968, Ioana Wieder enseigne et fait des traductions, notamment le « Vaginal Politics » d’Ellen Frankfort. Elle rejoint les mouvements féministes, participe aux A.G du M.LF, et se passionne pour la vidéo avec son amie Delphine Seyrig. En 1975, les deux femmes rencontrent Carole Roussopoulos avec laquelle elles forment le collectif des Insoumuses et réalisent plusieurs documentaires, dont le très humoristique « Maso et Miso vont en bateau » en 1976. Parallèlement, elle réalise ses propres films, dont « Où est-ce qu’on se mai ? » en 1976 et « Accouche » en 1977.
              Fondatrice du Centre audiovisuel Simone de Beauvoir au côté de Delphine Seyrig et Carole Roussopoulos, Ioana Wieder en devient la présidente après la mort de Delphine Seyrig jusqu’en 1993.

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    doc@centre-simone-de-beauvoir.com

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