BASE DE DONNÉES
            • Action Orlan-Corps

              Mesurage d'institution : à la laverie

            • Cinéaste(s) : Carole ROUSSOPOULOS
            • Date : 1981
            • Pays d'origine : France
            • Durée : 00:15:00
            • Format :
            • Coloration : Noir & Blanc
            • Son : Sonore
            • Langue initiale :
            • +-
            • Résumé
            • Carole Roussopoulos filme l'artiste Orlan qui effectue un "mesurage d'institution".
              Elle se déplace aux bords d'une pièce, dans un premier temps en silence, alternant marche à quatre pattes et position allongée. Dans cette dernière posture, elle trace un trait à la craie sur le sol au niveau de sa tête.
              Dans un deuxième temps, elle se déplace debout en marchant et compte à voix haute (ainsi que deux personnages témoins qui répètent après elle).
              Elle dénombre ainsi 16 marques.
              L'unité de mesure est le "Orlan corps".
              Elle va ensuite oter une sorte de blouse claire qui recouvrait ses vêtements sombres et la laver dans un seau sur le sol.
              La lessive mousseuse déborde...
              A la fin de cette action ellle va noter sur un tableau de conférence nom et adresse du lieu, date et mesure effectuée, ainsi que faire signer les deux témoins présents.
            • +-
            • Biographie cinéaste
            • Carole ROUSSOPOULOS

              Née en 1945, Carole Roussopoulos passe son enfance à Sion, avant de partir étudier à Lausanne. En 1967, elle quitte la Suisse pour Paris, où elle rencontre son futur mari, Paul Roussopoulos, avec lequel elle fonde le collectif militant « Video Out ». En 1970, sur les conseils de son ami Jean Genet, elle investit dans la première caméra portative : la fameuse Portapak lancée par Sony, et réalise son premier film « Genet parle d’Angela Davis ». C’est le début d’une importante production de films. Militante féministe, Carole Roussopoulos filme les femmes en luttes : les prostituées de Lyon, les manifestations pour l’avortement, les débats autour du viol, etc. Elle est de tous les combats et accompagne les nouveaux mouvements sociaux qui émergent dans la foulée de Mai 68 : les LIP, le F.H.A.R., le droit des immigrés, etc. En 1982, elle fonde le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir avec Delphine Seyrig et Ioana Wieder, premier centre d’archives audiovisuelles féministe, et continue à tourner en vidéo. Toujours soucieuse de donner la parole aux opprimé-e-s et aux oublié-e-s, elle travaille sur des sujets tabous : viol conjugal, excision, handicap, exclusion.
              Elle meurt le 22 octobre 2009, laissant derrière elle une œuvre colossale de plus de cent films.

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