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BASE DE DONNÉES |
Ballade des quartiers (La) / Parole d'en France
- Cinéaste(s) : Carole ROUSSOPOULOS
- Date : 1989
- Pays d'origine : France
- Durée : 00:17:27
- Format : Umatic
- Coloration : Couleur
- Son : Sonore
- Langue initiale : Français
- En distribution [contact]
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- Résumé
- En 1989, la Délégation à la Ville décide de commémorer le bicentenaire de la Révolution Française et le Théâtre de l'Opprimé est sollicité pour travailler avec des jeunes des quartiers, à Paris et en province, afin de donner forme à des cahiers de doléances théâtrales. L'ensemble des participants se retrouve à Paris, dans le quartier de la Bastille en un cortège dans lequel ils dansent, chantent, et expriment leurs revendications.
Quelques jeunes et des représentants des associations qui travaillent avec eux, expriment leur point de vue sur l'évolution des quartiers de banlieue: des discours, du replâtrage mais pas d'actions à long terme. L'architecte Roland Castro est brièvement interviewé. On voit également quelques extraits des spectacles réalisés par les jeunes.
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The Délégation à la Ville and the Théâtre de l’Opprimé decided to commemorate the bicentenary of the French Revolution through theatrical lists of grievances. Young people from poor areas took part in this adventure.
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- Biographie cinéaste
Carole ROUSSOPOULOS
Née en 1945, Carole Roussopoulos passe son enfance à Sion, avant de partir étudier à Lausanne. En 1967, elle quitte la Suisse pour Paris, où elle rencontre son futur mari, Paul Roussopoulos, avec lequel elle fonde le collectif militant « Video Out ». En 1970, sur les conseils de son ami Jean Genet, elle investit dans la première caméra portative : la fameuse Portapak lancée par Sony, et réalise son premier film « Genet parle d’Angela Davis ». C’est le début d’une importante production de films. Militante féministe, Carole Roussopoulos filme les femmes en luttes : les prostituées de Lyon, les manifestations pour l’avortement, les débats autour du viol, etc. Elle est de tous les combats et accompagne les nouveaux mouvements sociaux qui émergent dans la foulée de Mai 68 : les LIP, le F.H.A.R., le droit des immigrés, etc. En 1982, elle fonde le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir avec Delphine Seyrig et Ioana Wieder, premier centre d’archives audiovisuelles féministe, et continue à tourner en vidéo. Toujours soucieuse de donner la parole aux opprimé-e-s et aux oublié-e-s, elle travaille sur des sujets tabous : viol conjugal, excision, handicap, exclusion.
Elle meurt le 22 octobre 2009, laissant derrière elle une œuvre colossale de plus de cent films.
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