BASE DE DONNÉES
            • Colette Auger : une nouvelle loi sur le nom

            • Cinéaste(s) : Carole ROUSSOPOULOS
            • Date : 1984
            • Pays d'origine : France
            • Durée : 00:03:30
            • Format : Umatic
            • Coloration : Couleur
            • Son : Sonore
            • Langue initiale : Français
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            • Résumé
            • Colette Auger, avocate et présidente de l’association «Révolte Légitime», présente la proposition de loi déposée en 1984 par cette association qui vise à ce que les enfants, naturels ou légitimes, se voient attribuer le nom de leurs deux parents accolés. À la deuxième génération, chacun choisirait de transmettre l’un de ses deux noms.
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              Colette Auger, a lawyer and president of the association “Legitimate Rebellion”, presents the bill the association proposed in 1984 to enable children, whether born in or out of wedlock, to be given both parents’ names, hyphenated. The next generation would be able to choose which of the two names to pass on.
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            • Biographie cinéaste
            • Carole ROUSSOPOULOS

              Née en 1945, Carole Roussopoulos passe son enfance à Sion, avant de partir étudier à Lausanne. En 1967, elle quitte la Suisse pour Paris, où elle rencontre son futur mari, Paul Roussopoulos, avec lequel elle fonde le collectif militant « Video Out ». En 1970, sur les conseils de son ami Jean Genet, elle investit dans la première caméra portative : la fameuse Portapak lancée par Sony, et réalise son premier film « Genet parle d’Angela Davis ». C’est le début d’une importante production de films. Militante féministe, Carole Roussopoulos filme les femmes en luttes : les prostituées de Lyon, les manifestations pour l’avortement, les débats autour du viol, etc. Elle est de tous les combats et accompagne les nouveaux mouvements sociaux qui émergent dans la foulée de Mai 68 : les LIP, le F.H.A.R., le droit des immigrés, etc. En 1982, elle fonde le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir avec Delphine Seyrig et Ioana Wieder, premier centre d’archives audiovisuelles féministe, et continue à tourner en vidéo. Toujours soucieuse de donner la parole aux opprimé-e-s et aux oublié-e-s, elle travaille sur des sujets tabous : viol conjugal, excision, handicap, exclusion.
              Elle meurt le 22 octobre 2009, laissant derrière elle une œuvre colossale de plus de cent films.

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