BASE DE DONNÉES
            • Des fleurs pour Simone de Beauvoir

            • Cinéaste(s) : Carole ROUSSOPOULOS - Arlène SHALE
            • Date : 2007
            • Pays d'origine : France
            • Durée : 00:22:00
            • Format :
            • Coloration : NB et Couleur
            • Son : Sonore
            • Langue initiale :
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            • Résumé
            • Le 14 avril 1986, la disparition de Simone de Beauvoir provoque un immense choc parmi les femmes du monde entier. Les images d’archives et les interviews de trois figures majeures du féminisme international, les américaines Ti-Grace Atkinson et Kate Millett et la française Christine Delphy, soulignent l’importance de l’héritage philosophique et féministe de Simone de Beauvoir.
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              On 14th April 1986, the death of Simone de Beauvoir moves and shocks women from all other the world. Archive footages and interviews of three important feminist personalities (the American Ti-Grace Atkinson and Kate Millett, the French Christine Delphy) emphasize the importance of the philosophical and feminist heritage of Simone de Beauvoir.
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            • Biographie cinéaste
            • Carole ROUSSOPOULOS

              Née en 1945, Carole Roussopoulos passe son enfance à Sion, avant de partir étudier à Lausanne. En 1967, elle quitte la Suisse pour Paris, où elle rencontre son futur mari, Paul Roussopoulos, avec lequel elle fonde le collectif militant « Video Out ». En 1970, sur les conseils de son ami Jean Genet, elle investit dans la première caméra portative : la fameuse Portapak lancée par Sony, et réalise son premier film « Genet parle d’Angela Davis ». C’est le début d’une importante production de films. Militante féministe, Carole Roussopoulos filme les femmes en luttes : les prostituées de Lyon, les manifestations pour l’avortement, les débats autour du viol, etc. Elle est de tous les combats et accompagne les nouveaux mouvements sociaux qui émergent dans la foulée de Mai 68 : les LIP, le F.H.A.R., le droit des immigrés, etc. En 1982, elle fonde le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir avec Delphine Seyrig et Ioana Wieder, premier centre d’archives audiovisuelles féministe, et continue à tourner en vidéo. Toujours soucieuse de donner la parole aux opprimé-e-s et aux oublié-e-s, elle travaille sur des sujets tabous : viol conjugal, excision, handicap, exclusion.
              Elle meurt le 22 octobre 2009, laissant derrière elle une œuvre colossale de plus de cent films.

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