BASE DE DONNÉES
            • Diasporiquement

            • Cinéaste(s) : Nathalie Mihee LEMOINE
            • Date : 1988
            • Pays d'origine :
            • Durée :
            • Format :
            • Coloration : Couleur
            • Son : Sonore
            • Langue initiale : Français
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            • Résumé
            • Compilation des films et vidéos réalisés par Nathalie Mihee Lemoine entre 1988 et 2013. Les résumés sont de la réalisatrice.

              Adoption (1988, Super 8mm, Bruxelles, 7min30)
              Une adoptée coréenne écrit une lettre à sa mère biologique. Elle décrit ses sentiments dans sa société d'adoption.

              Ohida-san (1989, Super 8mm, Bruxelles, 2min)
              En 1989, la communauté japonaise en Belgique n'est pas bien connue. Ce court-métrage la présente avec comme toile de fond un sketch qui la tourne en dérision...

              Back to the roots (1989, Super 8mm, Corée du Sud, 4min50)
              Seule avec des dizaines d'adultes adoptés en Europe ou aux Etats-Unis, je retourne dans mon pays natal. Pour certains, c'est 10 ou 20 ans après leur adoption. Un programme de retour au pays organisé conjointement par le gouvernement de la Corée du Sud et l'Université Nationale de Séoul en 1989.
              Un court métrage expérimental réalisé en super 8 (mm) reflétant l'esprit d'un premier retour chez soi... visite d'une école, des danses traditionnelles, de classes où l'on apprend à ces enfants adoptés ce qu'est être coréen. Ce qui a attiré mon regard... les publicités télévisuelles, les rues, les marchés, Sorak Mountain, la plage et sa "défense" contre les coréens du nord.

              24hrs - Montréal (2007, vidéo, Montréal, 11min)
              Adel, Jane, Nathalie du groupe artistique Orientity rencontrent pendant 24 heurs des artistes locaux... discussions et activités se font dans l'espace clos.

              Disadoption (2008, vidéo, Montréal, 2min)
              Une chanson enfantine francophone...réécrite avec les mots d'une lettre d'un père adoptif qui ordonne à sa fille d'être "désadoptée".

              100 blancs (2010, vidéo, Montréal, 1min40)
              Une vidéo de 100 secondes. Un poème sur une ombre fixe... dans une rue de Montréal... On me disait souvent : "Ne bouge pas, ne parle pas..."

              Qu'est ce que ça veut dire ? (2011, vidéo, Montréal, 1min40)
              Une chanson enfantine flamande est changée en une question sur la numérotation des gens... ainsi que sur la question identitaire du genre et ce qui est "queer". Une évolution de l'enfance à l'âge adulte.

              9 octobre (2010, vidéo, Montréal, 1min40)
              Cette vidéo méditative de 100 secondes sur fond de texte stule "journal radia". Position de soumission, geste saccadé, genre indéfini, ethnie supposée. L'habit ne fait pas le moine.

              Derrière la porte (2011, vidéo, Montréal, 1min40)
              Derrière cette porte... celle de ma mère, oncle, tantes... pédophilie en huis-clos.

              If I tell you now (2011, vidéo, Montréal, 1min40)
              L'inceste perpétuée dans les familles adoptives... des prénoms défilent.

              Bang bang (2011, vidéo, Montréal, 1min40)
              100 retouches Photoshop pour reconstruire un crâne abîmé par un acte raciste d'une institutrice.

              Couilles (2012, vidéo, Montréal, 1min40)
              L'expression francophone : "avoir des couilles". Femme courageuse... Femme queer... Un corps "cru" filmé à "nu"... "You didn't have to cut me off..."

              Nathalie Nathalie (2012, vidéo, Berlin, 1min40)
              Sur l'air de la chanson Candy Candy, le ciel du 60e anniversaire de ma mère biologique. Je suis à Montréal et mes pensées spéciales violent et dévoilent la pleine lune et des paroles changées de cette chanson populaire.

              Du Canada (2012, vidéo, Berlin, 1min40)
              Sur une partie du contenu de la lettre d'immigration, le Canada m'ordonnant de partir immédiatement.

              Grrrls (2012, vidéo, Berlin, 1min40)
              Lamathilde, présentatrice radio de l'émission JetGirl nous parle de la Dyke March de Toronto en juin 2006.

              Américaine (2012, vidéo, Berlin, 1min40)
              Un dialogue improvisé en trois langues sur la phrase historique de J-F Kennedy "Ich bin ein Berliner."

              100 ramyeon (2012, vidéo, Berlin, 1min40)
              100 photos de recettes de nouilles instantanées. En Aise, faire du bruit en mangeant est un signe de "politesse".

              And again (2012, vidéo, Berlin, 1min40)
              Vue statique sur fenêtre. Isolation. Tout s'arrête sauf la nature...

              Ici et là-bas (2012, vidéo, Paris, 1min40)
              Un poème défile sur une ombre prise dans le quartier chinois de montréal. Les passants marchent sur mon ombre et me contournent. Je suis invisible.

              Vous êtes arrivés (2013, vidéo, Bruxelles, 1min40)
              La voix d'un G.P.S. nous promène dans Bruxelles avec une vue statique d'un terrain vague et la chanson "Tombe la neige" d'Adamo chantée en coréen connecte des identités liées.

              436-0 liberté (2013, vidéo, Bruxelles, 4min40)
              Cette vidéo documente les dernières 4min36s de la performance d'Hideki Kawashima pendant l'expo Qouleur au Rats9 Gallery à Montréal le 16 août 2013.

              100 ans (2013, vidéo, Bruxelles, 14min40)
              Sur un dialogue improvisé, une dame de 99 ans partage ses pensées bien lucides à sa petite-fille.
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            • Biographie cinéaste
            • Nathalie Mihee LEMOINE

              « La vie de Byol (Mihee-Nathalie Lemoine) est une série de questions alternatives qui sont probablement sans réponse. Ou peut‑être cette réponse évasive qui en 2003 donnait son titre à sa dixième exposition individuelle en Corée : « Oui, mais non ». Cette personne cherche avec succès depuis des années dans sa vie et son travail à faire cohabiter pacifiquement quoique sans compromis tous ces dilèmmes. Son histoire pourrait être celle de dizaines de milliers de coréens, de tous ces adoptés qu’elle a si vaillamment oeuvré à défendre. Et les questions qui traversent son oeuvre, tout son travail avec la diaspora artistique coréenne sont un miroir où se reflètent les défis que lancent la mondialisation et la post-modernité de la Corée. Byol, queer, artiste engagé-e et adopté-e, qui pourrait a priori passer pour un-e outsider, peut tout aussi bien être considéré-e comme un symbole de la manière dont la Corée gère son rapport conflictuel et complexe avec le monde extérieur. » Benjamin Joineau, Séoul 2004.

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