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BASE DE DONNÉES |
Flo Kennedy, portrait d'une féministe américaine
- Cinéaste(s) : Carole ROUSSOPOULOS - Ioana WIEDER
- Date : 1982
- Pays d'origine : France
- Durée : 00:58:40
- Format : Umatic
- Coloration : Couleur
- Son : Sonore
- Langue initiale : Anglais
- En distribution [contact]
- Disponible en DVD [Commander]
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- Résumé
- Margo Jefferson, professeure de journalisme à New-York et Ti-Grace Atkinson, écrivaine et théoricienne féministe, s’entretiennent avec Flo Kennedy, avocate noire américaine, sur le racisme, le droit des minorité et de l’E.R.A (amendement constitutionnel pour garantir les droits des femmes).
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Margo Jefferson, a journalism lecturer in New York, and Ti-Gracen Atkinson, a writer and feminist theoretician, talk to Flo Kennedy, a Black American lawyer, about racism, minorities' rights and the E.R.A. (constitutional amendment to garantee women's rights).
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- Biographie cinéaste
Carole ROUSSOPOULOS
Née en 1945, Carole Roussopoulos passe son enfance à Sion, avant de partir étudier à Lausanne. En 1967, elle quitte la Suisse pour Paris, où elle rencontre son futur mari, Paul Roussopoulos, avec lequel elle fonde le collectif militant « Video Out ». En 1970, sur les conseils de son ami Jean Genet, elle investit dans la première caméra portative : la fameuse Portapak lancée par Sony, et réalise son premier film « Genet parle d’Angela Davis ». C’est le début d’une importante production de films. Militante féministe, Carole Roussopoulos filme les femmes en luttes : les prostituées de Lyon, les manifestations pour l’avortement, les débats autour du viol, etc. Elle est de tous les combats et accompagne les nouveaux mouvements sociaux qui émergent dans la foulée de Mai 68 : les LIP, le F.H.A.R., le droit des immigrés, etc. En 1982, elle fonde le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir avec Delphine Seyrig et Ioana Wieder, premier centre d’archives audiovisuelles féministe, et continue à tourner en vidéo. Toujours soucieuse de donner la parole aux opprimé-e-s et aux oublié-e-s, elle travaille sur des sujets tabous : viol conjugal, excision, handicap, exclusion.
Elle meurt le 22 octobre 2009, laissant derrière elle une œuvre colossale de plus de cent films.Ioana WIEDER
Traductrice et réalisatrice, Ioana Wieder naît à Bucarest. Sa famille s’exile au Liban ou elle rencontrera enfant Delphine Seyrig. Puis en France où elle est naturalisée en 1957. Par la suite, elle déménage aux Etats-Unis, s’engage au sein du mouvement « Free Speech » et découvre « The feminine Mystique » de Betty Friedan. De retour en France en 1968, Ioana Wieder enseigne et traduit notamment le « Vaginal Politics »
d’Ellen Frankfort. Elle participe aux réunions du Mouvement de libération des femmes, et apprend à filmer en video avec Carole Roussopoulos. Avec cette dernière et Delphine Seyrig elles forment les Insoumuses et réalisent plusieurs documentaires, dont Maso et Miso vont en bateau en 1976. Ioana Wieder réalise également ses propres vidéos , dont Où est-ce qu’on se mai ? en 1976 et Accouche ! en 1977.
Elle est Cofondatrice du Centre audiovisuel Simone de Beauvoir aux côtés de Delphine Seyrig et Carole Roussopoulos.
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