Critique d’art, féministe, Gloria Feman Orenstein est l’une des pionnières de l’étude de l’œuvre des artistes femmes surréalistes. Au début des années 1970 elle entre en contact avec Leonora Carrington, écrivaine et peintre britannique, très liée au milieu surréaliste, et particulièrement avec Max Ernst, qui a quitté l’Europe et s’est fixé à Mexico en 1942. Cette rencontre est déterminante dans la suite du travail de Gloria Orenstein qui se passionne pour le monde onirique de Leonora Carrington.
En octobre 2016, Gloria Orenstein est invitée à donner une conférence à l’occasion du SCWCA Surrealist Tea (Southern California Women’s Caucus for Art). Elle y évoque ses recherches et ses rencontres, ses voyages à Paris, à Mexico ou encore en Laponie à l’invitation du Chaman de Samiland.
C’est cette conférence qui est à l’origine du court métrage réalisé deux ans plus tard par Cheri Gaulke, artiste plasticienne féministe installée en Californie. La réalisatrice utilise les procédés de l’animation pour donner vie à la narratrice et aux personnages et œuvres qu’elle évoque, celles de Leonora Carrington bien sûr mais également de Leonor Fini, Meret Oppenheim…