BASE DE DONNÉES
            • Kathleen Cleaver. New York décembre 1971

            • Cinéaste(s) : Carole ROUSSOPOULOS
            • Date : 1971
            • Pays d'origine :
            • Durée : 00:20:32
            • Format : 1 Pouce C
            • Coloration : Noir & Blanc
            • Son : Sonore
            • Langue initiale : Français
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            • Résumé
            • Entrecoupée d'images de la ville de New york et de manifestions de rue sur le morceau "New York, New York" du groupe The Last Poets on suit une intervention de Kathleen Cleaver. Elle rejoint en 1968 le Black Panther Party for Self Defense (fondé en 1965) , elle en est la ministre de la communication et porte parole. 
              Elle lance ici en français un appel à la solidarité internationale, dénonce la politique de Nixon, la répression contre le mouvement révolutionnaire noir, la situation économique catastrophique, le chômage. Pour beaucoup d’activistes du BP c’est l'exil, la prison ou la clandestinité. 
              Est évoquée également la révolte des prisonniers de Attica réprimée dans le sang, très durement. Elle appelle à la destruction du système américain capitaliste, raciste, fasciste. 
              Un chant appelle à prendre les armes sur des images d’un livret de Urban Guerilla Units.

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            • Biographie cinéaste
            • Carole ROUSSOPOULOS

              Née en 1945, Carole Roussopoulos passe son enfance à Sion, avant de partir étudier à Lausanne. En 1967, elle quitte la Suisse pour Paris, où elle rencontre son futur mari, Paul Roussopoulos, avec lequel elle fonde le collectif militant « Video Out ». En 1970, sur les conseils de son ami Jean Genet, elle investit dans la première caméra portative : la fameuse Portapak lancée par Sony, et réalise son premier film « Genet parle d’Angela Davis ». C’est le début d’une importante production de films. Militante féministe, Carole Roussopoulos filme les femmes en luttes : les prostituées de Lyon, les manifestations pour l’avortement, les débats autour du viol, etc. Elle est de tous les combats et accompagne les nouveaux mouvements sociaux qui émergent dans la foulée de Mai 68 : les LIP, le F.H.A.R., le droit des immigrés, etc. En 1982, elle fonde le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir avec Delphine Seyrig et Ioana Wieder, premier centre d’archives audiovisuelles féministe, et continue à tourner en vidéo. Toujours soucieuse de donner la parole aux opprimé-e-s et aux oublié-e-s, elle travaille sur des sujets tabous : viol conjugal, excision, handicap, exclusion.
              Elle meurt le 22 octobre 2009, laissant derrière elle une œuvre colossale de plus de cent films.

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