BASE DE DONNÉES
            • Marche du retour des femmes à Chypre (La)

            • Cinéaste(s) : Carole ROUSSOPOULOS
            • Date : 1975
            • Pays d'origine : France
            • Durée : 00:35:46
            • Format : Umatic
            • Coloration : Noir & Blanc
            • Son : Sonore
            • Langue initiale : Français
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            • Résumé
            • En mai 1975, avec l'appui de délégations de femmes venues du monde entier, les femmes chypriotes s'efforcent d'obtenir, par une marche pacifique, l'application de la résolution de l'ONU ordonnant à la Turquie de laisser les chypriotes grecs regagner leurs habitations.
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              With the support of delegations of women from all around the world, Cypriot women march peacefully to try to obtain the application of the United Nations resolution, ordering refugees to return home.
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            • Biographie cinéaste
            • Carole ROUSSOPOULOS

              Née en 1945, Carole Roussopoulos passe son enfance à Sion, avant de partir étudier à Lausanne. En 1967, elle quitte la Suisse pour Paris, où elle rencontre son futur mari, Paul Roussopoulos, avec lequel elle fonde le collectif militant « Video Out ». En 1970, sur les conseils de son ami Jean Genet, elle investit dans la première caméra portative : la fameuse Portapak lancée par Sony, et réalise son premier film « Genet parle d’Angela Davis ». C’est le début d’une importante production de films. Militante féministe, Carole Roussopoulos filme les femmes en luttes : les prostituées de Lyon, les manifestations pour l’avortement, les débats autour du viol, etc. Elle est de tous les combats et accompagne les nouveaux mouvements sociaux qui émergent dans la foulée de Mai 68 : les LIP, le F.H.A.R., le droit des immigrés, etc. En 1982, elle fonde le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir avec Delphine Seyrig et Ioana Wieder, premier centre d’archives audiovisuelles féministe, et continue à tourner en vidéo. Toujours soucieuse de donner la parole aux opprimé-e-s et aux oublié-e-s, elle travaille sur des sujets tabous : viol conjugal, excision, handicap, exclusion.
              Elle meurt le 22 octobre 2009, laissant derrière elle une œuvre colossale de plus de cent films.

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