Yolande JOSÈPHE
Après des études de Lettres Classiques à la Sorbonne, Yolande Josèphe est professeur de l’Education Nationale à Massy, en région parisienne. Elle y intègre l’équipe de recherche Chevalier, sous l’égide de l’Institut National de Recherche Pédagogique, initie ses élèves au théâtre, ce qu’elle continuera de faire ensuite avec d’autres publics.
Après un an de formation au Centre audiovisuel de l’ENS de St Cloud, elle bifurque, en 1980, vers le documentaire. Très sensible aux réalités sociales et humaines qu’elle rencontre sur le terrain, mais aussi aux belles histoires, elle tourne essentiellement en France, mais aussi au Maroc, au Sénégal, au Bénin. Elle a également fait partie de l’association Audiovisuel et Mouvement ouvrier et participé à la réalisation des magazines du monde du travail Canal CE et Canal Forum CE en 1986.
Parmi ses films : La mer à l’envers (1982), Grand Prix du Festival Audiovisuel des Pêches Maritimes en 1987, lui vaut d’être Présidente du Jury professionnel au Festival Pêcheurs du Monde, à Lorient, en 2018 ; Ida, Madelon du front de l’Artois (1989) est intégré dans nombre de manifestations lors du Centenaire de la guerre 14/18 ; Ousmane Sow, sculpteur d’Afriques (1992), est le premier documentaire réalisé sur cet immense artiste et, avec Baaba Maal, l’Enfant du Fouta (1993) un hommage à la créativité de ce continent. Nokoué - Grand Lieu, les lacs frères (1999) et Salâm Irénée ! (2001) racontent de belles histoires de solidarité entre le Nord et le Sud (Bénin/Maroc/France). …au bonheur des Planches (2003) nous plonge dans une expérience de théâtre en milieu psychiatrique.
Elle participe à l’écriture de La ville à prendre de Patrick Brunie (1979, Hachette Littérature), à l’ouvrage Audiovisuel et Mouvement ouvrier (Centre Georges Pompidou, 1985). Les éditions de l’Epinette, à Merville, publient, en 2010, son conte Céleste et l’arc en ciel, et, en 2019, trois de ses poèmes dans le recueil L’ancre.
Investie dans le groupe « Soutien aux films » de la LDH et dans l’association Autour du 1er mai, elle fait partie de l’équipe de programmation des séances UN CINE – DES DROITS, que proposent tous les 2 mois la LDH et l’association au cinéma Majestic Bastille, à Paris.
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