BASE DE DONNÉES
            • Murs du silence (Les) : agressions sexuelles en institutions

            • Cinéaste(s) : Carole ROUSSOPOULOS - Claudine LE BASTARD
            • Date : 1998
            • Pays d'origine : France
            • Durée : 00:30:00
            • Format : Umatic
            • Coloration : Couleur
            • Son : Sonore
            • Langue initiale : Français
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            • Résumé
            • Les agressions sexuelles que subissent les enfants dans les institutions sont encore des tabous. Ecoles publiques, privées, hôpitaux et accueil de jour handicapés, œuvres sociales pour l’enfance, D.A.S.S. sont parfois les lieux d'une terrible violence et d'une grande injustice où les victimes peinent à trouver du soutien. Les enfant et les parents témoignent. De la violence, des viols, mais également du silence qui les entoure. Les institutions refusent d'agir et préfère ignorer ce qui se passent dans leurs murs. A travers l’histoire de plusieurs enfants, ce sont également les liens de l’histoire privée avec l’histoire publique qui apparaissent.

              En poursuivant les fausses évidences, Carole Roussopoulos déconstruit le modèle institutionnel des lieux d’accueil, cherche les zones d’ombre et ne se cède pas à la facilité d’un reportage choc sur le viol ou à une mise en accusation sans finesse. Elle cherche avant tout la parole de ceux qui ont subi toutes ces violences.
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              The sexual aggressions in the institutions are still tabu. Public and private schools, hospitals, houses for disabled people, social works for the children are sometimes the places where a terrible violence and a great injustice happened, and where the victims cannot find help. Children and families testify. They talk about violence, rapes, but also about the silence that surrounds them. The institutions refuse to act and would rather ignore what happened behind their walls. Through the stories of several children appear the links between private and public history.

              Refusing false obvious facts, Carole Roussopoulos deconstructs the institutional model of places of welcome, looks for the grey areas and directes a film which does not succumb to the facilities of a shocking documentary about sexual violence.
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            • Biographie cinéaste
            • Carole ROUSSOPOULOS

              Née en 1945, Carole Roussopoulos passe son enfance à Sion, avant de partir étudier à Lausanne. En 1967, elle quitte la Suisse pour Paris, où elle rencontre son futur mari, Paul Roussopoulos, avec lequel elle fonde le collectif militant « Video Out ». En 1970, sur les conseils de son ami Jean Genet, elle investit dans la première caméra portative : la fameuse Portapak lancée par Sony, et réalise son premier film « Genet parle d’Angela Davis ». C’est le début d’une importante production de films. Militante féministe, Carole Roussopoulos filme les femmes en luttes : les prostituées de Lyon, les manifestations pour l’avortement, les débats autour du viol, etc. Elle est de tous les combats et accompagne les nouveaux mouvements sociaux qui émergent dans la foulée de Mai 68 : les LIP, le F.H.A.R., le droit des immigrés, etc. En 1982, elle fonde le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir avec Delphine Seyrig et Ioana Wieder, premier centre d’archives audiovisuelles féministe, et continue à tourner en vidéo. Toujours soucieuse de donner la parole aux opprimé-e-s et aux oublié-e-s, elle travaille sur des sujets tabous : viol conjugal, excision, handicap, exclusion.
              Elle meurt le 22 octobre 2009, laissant derrière elle une œuvre colossale de plus de cent films.

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