BASE DE DONNÉES
            • Profession : agricultrice

              Version longue

            • Cinéaste(s) : Carole ROUSSOPOULOS - Corinne HAPPE
            • Date : 1982
            • Pays d'origine : France
            • Durée : 00:39:28
            • Format : Umatic
            • Coloration : Couleur
            • Son : Sonore
            • Langue initiale : Français
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            • Résumé
            • Quatre agricultrices travaillant en Champagne-Ardennes évoquent leurs conditions de travail, leur réel dans la bonne marche de l'exploitation agricole, la répartition des tâches entre elles et leur mari et l'absence de statut qui caractérise leur profession ... Elles soulignent leur réel fondamental dans l'exploitation, réel nié qui les conduit à revendiquer un statut propre d'agricultrice. Présentation de l'AFDA (Association Féminine pour le Développement Agricole).
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              Four women farmers working in the Champagne-Ardennes region talk about their working conditions, the part they play in running the farm, the distribution of jobs between husband and wife and the lack of status of their work... They emphasise how denial of the essential role they play in running the farm has led them to demand specific recognition of their job. Presentation of the Women's Association for Agricultural Development (AFDA).
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            • Biographie cinéaste
            • Carole ROUSSOPOULOS

              Née en 1945, Carole Roussopoulos passe son enfance à Sion, avant de partir étudier à Lausanne. En 1967, elle quitte la Suisse pour Paris, où elle rencontre son futur mari, Paul Roussopoulos, avec lequel elle fonde le collectif militant « Video Out ». En 1970, sur les conseils de son ami Jean Genet, elle investit dans la première caméra portative : la fameuse Portapak lancée par Sony, et réalise son premier film « Genet parle d’Angela Davis ». C’est le début d’une importante production de films. Militante féministe, Carole Roussopoulos filme les femmes en luttes : les prostituées de Lyon, les manifestations pour l’avortement, les débats autour du viol, etc. Elle est de tous les combats et accompagne les nouveaux mouvements sociaux qui émergent dans la foulée de Mai 68 : les LIP, le F.H.A.R., le droit des immigrés, etc. En 1982, elle fonde le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir avec Delphine Seyrig et Ioana Wieder, premier centre d’archives audiovisuelles féministe, et continue à tourner en vidéo. Toujours soucieuse de donner la parole aux opprimé-e-s et aux oublié-e-s, elle travaille sur des sujets tabous : viol conjugal, excision, handicap, exclusion.
              Elle meurt le 22 octobre 2009, laissant derrière elle une œuvre colossale de plus de cent films.

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