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BASE DE DONNÉES |
Sois belle et tais-toi !
- Cinéaste(s) : Delphine SEYRIG
- Date : 1976
- Pays d'origine : France
- Durée : 01:55:00
- Format : 1 Pouce C
- Coloration : Noir & Blanc
- Son : Sonore
- Langue initiale : Anglais
- En distribution [contact]
- Disponible en DVD [Commander]
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- Résumé
- Delphine Seyrig interviewe vingt trois actrices françaises et américaines sur leur expérience professionnelle en tant que femme, leurs rôles et leurs rapports avec les metteurs en scène, les réalisateurs et les équipes techniques. Bilan collectif plutôt négatif en 1976 sur une profession qui ne permet que des rôles stéréotypés et aliénants.
Actrices interviewées :
- Jill Clayburgh
- Marie Dubois
- Delia Salvi
- Juliet Berto
- Patti D'Arbanville
- Mady Norman
- Louise Fletcher
- Jane Fonda
- Cindy Williams
- Rita Renoir
- Jenny Agutter
- Luce Guilbeault
- Shirley MacLaine
- Anne Wiazemsky
- Rose de Gregorio
- Maria Schneider
- Viva
- Candy Clark
- Barbara Steele
- Millie Perkins
- Mallory Millet-Jones
- Susan Tyrrell
- Ellen Burstyn
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Delphine Seyrig interviews 23 French and American actresses about their professional experience as women, their parts and their relations with stage and screen directors and their technical teams. A rather negative view in 1976 of a profession that only allows stereotypical and alienating roles.
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- Biographie cinéaste
Delphine SEYRIG
Née en 1932 à Beyrouth, Delphine Seyrig passe son enfance entre le Moyen-Orient et les Etats-Unis. En 1952 entame une carrière de comédienne en France, puis s’envole pour New York pour se former à l’Actor Studio. Après un premier court métrage « Pull my Daisy » en 1959, Delphine Seyrig tourne successivement avec Alain Resnais, François Truffaut, Luis Bunuel, Jacques Demy, et Chantal Akerman dans les années 1960-1970, puis avec Marguerite Duras, Lilian de Kermadec et Ulrike Ottinger. Parallèlement à sa carrière d’actrice, Delphine Seyrig rejoint le mouvement féministe après Mai 68, et milite pour le droit à l’avortement. En 1971, elle est l’une des signataires du manifeste des 343. Elle découvre la vidéo auprès de Carole Roussopoulos avec laquelle elle réalise entre autres « S.C.U.M Manifesto » en 1976 d’après le pamphlet de Valérie Solanas. La même année elle tourne « Sois belle et tais-toi ! », une plongée au cœur du sexisme qui règne au sein du milieu cinématographique.
Elle cofonde en 1982 le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir.
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