Une jeune femme parle des "Young Lords", les portoricains vivant aux Etats-Unis mais qui n'ont pas les diplômes nécessaires pour trouver du travail.
Le film retrace rapidement l'histoire du mouvement, né en 1969. Inspiré par les luttes noires américaines, c'est initialement un mouvement très politisé. Il devient plus social à partir de 1970.
Le film nous fait ensuite découvre un lieu d'accueil du mouvement pour les junkies. Ils témoignent des conditions de vie difficiles des minorités, des problèmes de drogue et des aides mises en place pour tenter de les sortir de leur addiction.
Ils dénoncent un plan du gouvernement qui viserait à se débarrasser des noirs et des portoricains par le biais de la drogue ; le programme de substitution par méthadone, légale et mise à disposition par le gouvernement, maintient les junkies dans un esclavage mental, qui les conduit à la mort. Ils parlent également de tout le système de propagande et de conditionnement mental de la société.
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A young woman talks about the "Young Lords", the Puerto Ricans who are living in the United States but do not have the necessary diploma to find work. The movie tracks back the story of the movement, born in 1969. Inspired by the american black fights, it is at first a very political movement. it gets more social around 1970.
The movie makes us discover a place of refuge for the junkies. They talk about the difficult life conditions of the minorities, about drogue problems and about the initiatives that are meant to help them.
They denounce a governmental plan which is supposed to get ride of the blacks and Puerto Ricans by using drogues: the methadone substitution program, legal and provided by the government, holds the junkies into a mental slavery, which drives them to their death. They also talk about the whole propaganda system and the mental conditioning of society.
Carole ROUSSOPOULOS
Née en 1945, Carole Roussopoulos passe son enfance à Sion, avant de partir étudier à Lausanne. En 1967, elle quitte la Suisse pour Paris, où elle rencontre son futur mari, Paul Roussopoulos, avec lequel elle fonde le collectif militant « Video Out ». En 1970, sur les conseils de son ami Jean Genet, elle investit dans la première caméra portative : la fameuse Portapak lancée par Sony, et réalise son premier film « Genet parle d’Angela Davis ». C’est le début d’une importante production de films. Militante féministe, Carole Roussopoulos filme les femmes en luttes : les prostituées de Lyon, les manifestations pour l’avortement, les débats autour du viol, etc. Elle est de tous les combats et accompagne les nouveaux mouvements sociaux qui émergent dans la foulée de Mai 68 : les LIP, le F.H.A.R., le droit des immigrés, etc. En 1982, elle fonde le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir avec Delphine Seyrig et Ioana Wieder, premier centre d’archives audiovisuelles féministe, et continue à tourner en vidéo. Toujours soucieuse de donner la parole aux opprimé-e-s et aux oublié-e-s, elle travaille sur des sujets tabous : viol conjugal, excision, handicap, exclusion.
Elle meurt le 22 octobre 2009, laissant derrière elle une œuvre colossale de plus de cent films.
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